Abou-Simbel
Sous l'impulsion de Christiane Desroches-Noblecourt et d'André Malraux, le directeur général de l'U.N.E.S.C.O., René Maheu, lançait le 8 mars 1960, un appel international invitant les États membres à s'associer au plus grand sauvetage archéologique de l'Histoire. Plus de trente nations ainsi que des donateurs anonymes participèrent au financement.
Les temples d'Abou Simbel furent surélevés tout près de leur premier emplacement. Le déplacement des deux temples, qui présentait des difficultés considérables, fut indubitablement une grande prouesse technique. Le sommet des collines ayant été arasé, on commença par renforcer la pierre, trop friable, dans laquelle étaient creusés les temples avant de les découper en 1036 blocs, dont certains pesaient jusqu'à 30 tonnes. Ces blocs ayant été numérotés et stockés, on procéda ensuite à la reconstruction des monuments, en respectant leur orientation primitive et leur position respective, quelques 60 mètres plus haut, hors d'atteinte des eaux. Chacun des temples a été protégé par une superstructure de béton voûtée, dissimulée par les collines qui ont été reconstituées. On retrouve ainsi aujourd'hui pratiquement le même paysage que jadis.
Le temple de Ramsès : La façade massive est dominée par quatre statues colossales de Ramsès (le représentant à 30 - 40 50 et 60 ans), qui porte la double couronne de la haute et de la Basse Egypte. L'entrée du temple mène au grand hall sur les murs duquel est relatée la victoire de Kadesh. Le naos contient quatre statues d' Amon, Ra-Horakhti, Ramses et Ptah, baignés des rayons du soleil deux fois l'an, avec les solstices.
Le temple de Nefertari : Temple dédié à Hator et à Nefertari, l'épouse favorite de Ramses. La façade du temple est un pylône orné de 2 statues de Nefertari et de quatre statues de Ramsès.